Bonjour,
Les chercheuses et les chercheurs qui contribuent chaque jour à alimenter notre média en partageant leurs connaissances et leurs analyses éclairées jouent un rôle de premier plan pendant cette période si particulière. En leur compagnie, commençons à penser la vie post-crise, à nous outiller pour interroger les causes et les effets de la pandémie, et préparons-nous à inventer, ensemble, le monde d’après. Nous vous proposons les analyses de Vanessa Oltra, maitre de conférences en économie à l’université de Bordeaux et Grégory Michel professeur de psychologie clinique à l’université de Bordeaux.
Bonne lecture. Prenez soin de vous !
Penser l’après : Le confinement, un rite de passage ?
Vanessa Oltra, Maître de conférences en économie à l’Université de Bordeaux
Nous sommes plus de trois milliards de personnes à être confinées en ce moment, soit la moitié de la population mondiale. Face au caractère inédit de la situation, il est tentant de croire qu’un changement fort adviendra « après » la crise. Mais sortirons-nous vraiment transformés par cette épreuve ? À quoi ressemblera « l’après » ?
Si l’incertitude règne en ce temps de confinement mondial, elle semble en effet coexister avec la croyance, partagée par un grand nombre, que le monde ne sera plus le même après cette catastrophe sanitaire. Une croyance qui semble davantage reposer sur un vœu pieux, celui que nous ne puissions pas revenir à l’état antérieur, à ce qui constituait notre normalité, une normalité qui portait déjà en elle les germes de la catastrophe (mondialisation effrénée non réglementée, désengagement de l’État, baisse des dépenses publiques de santé…). Cette croyance renvoie également à une forme de bon sens : si c’est de cette « normalité » que la catastrophe a émergé, il n’est pas concevable d’y revenir… LIRE LA SUITE https://theconversation.com/penser-lapres-le-confinement-un-rite-de-passage-135744
2ème chronique
“Il faut remettre l’humain au cœur du système” :
le regard plein d’espoir sur le confinement de deux universitaires
Et si ce confinement était un peu une seconde adolescence ? Pour Vanessa Oltra, maître de conférences en économie à l’Université de Bordeaux et créatrice du festival FACTS, et Grégory Michel, professeur de psychologie clinique et de psychopathologie à l’Institut des sciences criminelles et de la justice de l’Université de Bordeaux, cette période de confinement pourrait être l’opportunité de faire “grandir” nos sociétés… LIRE LA SUITE https://france3-regions.francetvinfo.fr/nouvelle-aquitaine/gironde/bordeaux/il-faut-remettre-humain-au-coeur-du-processus-regard-plein-espoir-confinement-deux-universitaires-1823736.html